10/10/2007

Allo, maman, bobo



On révisait le Français. Du moins, c’était ce qui était prévu, mais nous n’avons jamais pu. Un bout de peau, des yeux pétillants, la moiteur de l’été en devenir… On s’est sauté dessus. Voraces. Ca fait vraiment bizarre de l’écrire, mais je ne pouvais m’empêcher de penser à sa queue. Son cul et ses mains m’obsédaient déjà depuis plusieurs jours, mais rien n’avait été prémédité. Trop jeune. Trop cultivé.

Je crois que bien que je ne l’avais jamais autant fait à suivre. Non, pas que je n’aimais pas, mais, il faut avouer que j’avais les muqueuses qui commençaient à sentir le cramé. Du lubrifiant ? Je n’ai utilisais pas encore. Prémonitions ? C’est là que mon père est entré et a posé violemment un flacon d’huile sur la table. J’étais en pleine levrette. « C’est pour le lit qui grince, bordel ! »

Je n’ai plus ramené quelqu’un à la maison. Ma mère est persuadée que je suis homosexuelle.

Publié par Rosa

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